A la découverte d'une pratique encore interdite en France...

Cet été, nait la petite Carmen en Thaïlande d'une mère porteuse. Elle devait alors rejoindre ses deux parents homosexuels, Gordon Lake, un américain marié à Manuel Valero, un espagnol. Ils devaient alors rentrer en Espagne auprès de leur premier enfant, également né d'une mère porteuse, pour vivre une vie de famille.

Mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. En effet, la mère porteuse n'a pas voulu léguer l'enfant après avoir découvert que le couple était homosexuel. Elle a donc refusé de signer des papiers autorisant le couple à faire sortir de Thaïlande avec l'enfant. Ils sont donc coincés à Bangkok, en attendant que la situation se débloque.

Elle nous a dit qu’elle pensait que nous étions une famille normale et quand elle s’est aperçue que nous étions un couple d’homosexuel, elle s’est inquiétée pour le bien être de Carmen

Le débat a alors été relancé. Dans le monde entier, la pratique à susciter débat. Certains pays ont alors autorisé la pratique, comme la Russie ou la Roumanie. Beaucoup d'autres, en revanche, refusent encore d'y adhérer pour des raisons éthiques, la France notamment.

Mais la question se pose de nouveau, car aujourd'hui, près de 14% des couples, soit un couple sur 6, ont des difficultés à obtenir une grossesse. De plus, en 2013, le mariage homosexuel a été autorisé. Le recours à la mère porteuse devient alors un besoin pour les couples ne pouvant pas procréer, pour des raisons très variés, et qui veulent un enfant biologique.

Des marchands à Bangkok

Des marchands à Bangkok

Mais alors, quels sont les différentes raisons qui poussent un pays à accepter ou refuser cette pratique?

La gestation pour autrui et le concept de mères porteuses,une marchandisation du corps?

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