La marchandisation du corps

La démarche des mères porteuses est en pleine expansion, elle est désormais dans certains Etats commercialisés et même devenue un « business », comme le montre les différentes agences de mères porteuses : surrogacy center, conceptuals options, et bien d’autres… En effet, le marché peut se définir par un lieu concret de rencontre physique entre offreurs et demandeurs mais souvent la notion de marché ne fait pas référence à un lieu géographique d'échange mais au produit échangé.

Dans le contexte de marché, il existe des échanges qui ne peuvent pas relever d'un échange marchand ni d'une rémunération d'un service tel que la GPA. En effet, conformément aux valeurs morales ou au choix politique d'un pays, certains produits ne peuvent pas faire l'objet d'une vente. C'est le cas des organes où des produits provenant du corps humains comme le rein, le foie, le sang, le sperme...

C'est dans cette optique que, dans certains pays, comme le nôtre, la GPA reste totalement interdite. De plus, pour le Premier Ministre Manuel Valls, cette pratique est une pratique « intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes ». Cependant, la France met un point d’honneur à « veiller à ce que les enfants nés de mères porteuses jouissent de conditions d’existence conformes à leur intérêt, ces enfants, en effet, ne sont pas responsables de la situation dans laquelle ils se trouvent ». Les enfants nés de mères porteuses sont donc pris en charge comme n’importe quels autres enfants en France.

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