Une nouvelle exploitation des pauvres par les riches

Une nouvelle exploitation des pauvres par les riches "En encourageant le recours à ce mode de procréation, dit l'expert en bioéthique Pierre-Olivier Arduin, la France ne peut que susciter la mise en place de nouvelles filières commerciales d'aliénation du corps des plus pauvres par les plus riches". Peut-on appeler cela un progrès social ? "Ce ne sont pas les femmes ministres qui porteront un enfant pour le compte d'autrui, ajoute Elizabeth Montfort, ancien député européen et présidente de l'association Nouveau Féminisme européen, mais les femmes pauvres qui pendant neuf mois seront nourries, habillées et soignées. Ce nouvel esclavage n’est pas digne de la France. Il existe d'autres moyens pour aider ces femmes !"

Si on observe les profils de mères porteuses dans le monde, quand la GPA est commercialisée on remarque que les femmes acceptant ce « travail » sont en situations précaires et sont exclues du monde du travail. La GPA est donc la seule manière de recourir à leurs besoins. On peut donc s’interroger sur les conséquences sociales que pourraient avoir la légalisation de la GPA commerciale en France. Comme par exemple une régression sociale qui créera un fossé entre les femmes aisées qui ne porteront plus d’enfants et les femmes de situation précaire qui feront mères porteuses

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